Le vélo et la santé
Selon
l'analyse ATE (Association Transports et Environnement), augmenter de
10 % la part de la population se déplaçant régulièrement à vélo
permettrait de diminuer de 5 % les dépenses de santé. Plusieurs experts
s'accordent à conclure qu'une activité physique modérée permettrait de
pouvoir atteindre ces chiffres. Il est recommandé dans le PNNS de
pratiquer une activité physique ou sportive régulièrement et de
pratiquer au moins 30 minutes d'activité physique chaque jour.
- La
prévention des risques cardio-vasculaires : la comparaison de données
des hôpitaux de 3 villes européennes (Le Havre, Münster, Groeningen)
fait apparaître une corrélation entre activité physique modérée et
régulière (déplacements à vélo ou à pied) et réduction des maladies
cardio-vasculaire s (moins 45 %) et des accidents vasculaires cérébraux
(moins 60 %).
- La
prévention du diabète : selon une étude finlandaise de 2003,
l'utilisation régulière du vélo pourrait diminuer jusqu'à 40 % les
risques de développer un diabète de type 2.
- La
prévention de l'ostéoporose : plusieurs études montrent que l'exercice
physique et notamment le vélo permet d'acquérir une masse osseuse plus
importante, de diminuer la perte osseuse lors de la ménopause et de
réduire le nombre de fractures. La pratique d'une activité physique
régulière permet aussi de développer la masse musculaire et par
conséquent d'éviter les chutes.
- La
prévention de certains cancers : des études ont montré qu'il existe une
corrélation entre la surcharge pondérale et le risque de développer
certains cancers comme celui du sein, de l'endomètre ou encore du rein.
Plusieurs études démontrent aussi une relation positive entre
l'intensité de l'effort physique et la fréquence des cancers du côlon.
- La
diminution de la progression de l'obésité et du surpoids : la pratique
d'une heure quotidienne de vélo permettrait de réduire l'obésité de 10
%.
- La santé collective : vélo
plutôt que moteur signifie ni pollution de l'air, ni bruit, et ce sont
autant d'asthmes, de bronchites, de thromboses et de stress en moins.
Le cycliste inhale moins de polluants que l'automobiliste pour deux
raisons : d'une part, le cycliste, plus mobile, reste moins longtemps
que l'automobiliste dans les zones les plus embouteillées, plus polluée
et d'autre part, il inhale bien au-dessus des pots d'échappement, par
rapport à la ventilation d'une voiture.
Source et compléments :
Santé et vélo — Dossier d'informations synthétiques